Du sport oui… mais à petites doses…

Partager :

Du roman oui… en overdose…

Assister à un cours de natation ne me dérange pas et me noie dans mes pensées.

M’égosiller devant un match de handball est un pur régal.

Suivre les flèches des archers toucher le centre de la cible me plonge en apnée.

Me retrouver devant un combat de karatékas réveille mon instinct de guerrier samouraï.

Regarder les sprinters de l’athlétisme battre des records me procure une explosion de joie.

Ressentir de la peur pour les skieurs, lors des descentes, est une réaction tout à fait normale.

Entendre crier les journalistes lors d’un match de football accélère mon rythme cardiaque.

Voir évoluer les géants du basket me fait fuir à toute vitesse.

Courir après le Maillot Jaune pour un simple autographe me cloue sur place.

Tourner la tête de gauche à droite lors d’un échange de balles m’afflige un sacré torticolis.

M’émerveiller devant la légèreté des danseurs de ballet me fait prendre conscience

que les abus se sont trop accumulés.

Affronter des pépés aux boules et me prendre une bonne raclée ne me démoralisent

pas outre mesure.

Croiser le fer lors d’une démonstration me renvoie au temps des Mousquetaires.

M’exercer au golf pendant une matinée me met le dos en compote.

Me faire distancer par des randonneurs confirmés me rappelle qu’un entraînement plus poussé serait très recommandé.

Me réceptionner comme une crêpe pendant un concours de trampoline n’arrivera plus jamais.

Dégommer des quilles et glisser de façon spectaculaire ou sauter tel un cabri entraînent des spasmes incontrôlables.

Grimper un mur d’escalade relève de l’exploit de tous les temps.

Me lancer dans le vide pour un splendide saut de l’ange est un moment à inscrire dans les annales.

Conduire un bolide pour quelques tours de piste me décoiffe et me donne une crinière de féroce animal.

 

Après toutes ces émotions et ces déconvenues sportives, mon roman personnalisé est le seul remède dont je dispose pour une agréable détente sans tracas. J’en arrive donc au constat : Du sport oui… mais à petites doses… Du roman personnalisé oui… en overdose.