Des ruches en ville, refuge pour les abeilles

ruches placées sur un toit en pleine ville Partager :

Les abeilles sont en danger et ce n’est pas une nouvelle. D’ailleurs, la France montre une production de miel de plus en faible chaque année. L’apiculture française n’a jamais été aussi mal pourtant le tiers de son alimentation dépend de la pollinisation des cultures d’un abeillon.

Mais l’élevage sauvage de ces derniers continue de menacer l’écosystème. En effet, les pesticides sont en cause. Toutefois, pour remédier à la menace, de plus en plus d’acteurs de la biodiversité installent une ruche en ville. Un phénomène qui, un jour, pourrait sauver ces espèces mises en alerte.

Éradication des substances chimiques ?

Les insectes pollinisateurs demandent à être protégés, car ils contribuent à la reproduction de la majorité des espèces de plantes à fleurs. Et pour cause, une grande partie des fruits et légumes dépendent de la pollinisation.

Les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément bouleversés s’ils venaient à disparaître de la surface du globe et les régions importatrices nettes seraient les plus impactées. Toutefois, la France a déjà adopté un plan d’action pour la protection des abeilles, mais celui-ci n’a pas avancé l’interdiction radicale des pesticides et des autres produits toxiques.

Une proscription qui serait pourtant la bienvenue puisqu’ils causent un véritable fléau écologique. Cependant, sensibles au maintien de la biodiversité, un nombre accru de citadins installent des ruches dans leurs espaces verts et les balcons de leur domicile.

Réelle prise de conscience environnementale ou simple effet de mode, de plus en plus de ruchers essaiment dans les agglomérations.

Et si l’urbanisation était la solution ?

Il faut le dire, la ville est aujourd’hui plus sûre que les zones cultivées. Bien que paradoxal, elle n’émet aucun insecticide agricole et il ne montre aucune présence de frelon asiatique exterminateur d’abeilles.

La localité a aussi pour avantage sa température légèrement supérieure et des cycles de floraison plus courts afin d’assurer pleinement l’essor de l’apiculture urbaine. Un phénomène non seulement salutaire parce qu’il maintient la biodiversité, mais il permet de également de combler le manque de ruches en France.

De même, installer des ruchers en ville est une bonne chose puisque cela aide à reconstituer le maillage de pollinisateurs. Cependant, même s’il vient l’idée à une personne de fonder un abeiller dans son jardin, le métier d’apiculteur ne s’improvise pas.

En effet, aimer les abeilles est la condition sine qua non pour décider d’en adopter, mais les maintenir en vie demande un apprentissage plus complexe dans des centres spécialisés.