Le programme de Maryam Radjavi pour l’Iran de demain

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Depuis des années, le peuple iranien subit les violations des droits humains dans tous les domaines. Elles concernent notamment les défenseurs des droits de l’homme, les femmes, les enfants ainsi que les enseignants. Pour mettre fin à la tyrannie en Iran, Maryam Radjavi a mis au point un programme.

Abolir la peine de mort pour l’Iran de demain

La présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi souhaite que l’Iran de demain soit en paix avec tous les pays du monde et non nucléaire. Mais, elle a surtout tenu à souligner son désir d’abolir la peine de mort en Iran, de mettre fin à la torture et d’éviter toute violation des droits des hommes depuis de nombreuses années. Son plan est d’instaurer la tolérance et l’amitié dans le pays. Son objectif est aussi d’annuler la « charla » des mollahs et de rejeter le droit pénal inhumain du régime, ainsi que sa législation qui viole les droits humains.

Cette personnalité politique considère la loi du talion comme inhumaine et défend les lois s’appuyant sur le pardon, l’humanisme et la compassion. Par ailleurs, elle envisage de mettre en place une justice indépendante, libre et dynamique. Un programme dans lequel la torture sera interdite, où personne ne sera arrêté de façon arbitraire et où la présomption d’innocence sera acceptée.

Un Iran libre de demain sera un pays où les investissements, le libre marché et la propriété privée sont reconnus. Aussi, elle mise sur une politique étrangère fondée sur la coexistence pacifique, le respect de la Charte des Nations Unies et la coopération internationale. Ce plan constitue une excellente initiative pour respecter la résistance en Iran face à la liberté.

Respecter l’égalité des droits des minorités ethniques

Les minorités ethniques en Iran disposent d’une force immense afin de parvenir à la liberté et de renverser le régime des mollahs. De ce fait, il faudra reconnaître la valeur du caractère multilingue et multiculturel de la nation. Et donc, les concitoyens possédant des cultures et des langues différentes doivent pouvoir participer aux prises de décisions nationales. Il doit être important pour eux de préserver leur identité religieuse, linguistique et culturelle. Aussi, ils disposent des droits de parler, de travailler et d’étudier dans leur langue d’origine.

Radjavi prône également un Iran respectueux de la Déclaration Universelle des droits de l’homme et des conventions internationales, telles que le Pacte international des droits politiques et civils. Elle tient à insister plus particulièrement sur l’autonomie de Kurdistan duquel le plan est adopté par le CNRI. La richesse humaine de tout peuple du pays iranien repose sur la culture et la langue des compatriotes, quelle que soit leur ethnie. Enfin, le souhait le plus cher de la présidente est d’établir un système juridique moderne basé sur le droit à la défense et le droit de saisir la justice.