Sites de rencontre gratuits ou payants… que choisir ?

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Si on peut penser que les sites de rencontre gratuits offrent les mêmes chances en matière de contacts que les sites de rencontre payants, en est-il de même pour tous les célibataires et répondent-ils à la même demande ?

Cet article fait le point sur les deux modèles de fonctionnement qui s’adressent, en fin de compte, à des populations de célibataires bien différentes.

 

Sites de rencontre gratuit… une vague déferlante

Depuis quelques années, nous avons vu l’émergence d’un nombre important de sites de rencontre qui proposent un système d’abonnement complètement gratuit. Ne nous y trompons pas, ces sites sont pour autant rentables. Leur source de revenus principale est en général la publicité.

Leur rentabilité dépend donc du trafic qu’ils ont en entrée et du bon vouloir de leurs membres à cliquer sur les messages publicitaires qui apparaissent tout au long de l’utilisation de leurs services.

Pour autant, pour les sites leader de ce marché, la rentabilité est bien au rendez-vous. Meetic ne s’y est d’ailleurs pas trompé, en se lançant sur ce marché en 2015, lorsqu’il a racheté l’un des premiers sites de rencontre gratuits : amoureux.com, concrétisant en même temps sa place de leader du marché de la rencontre en Europe tous domaines confondus.

Accompagner les célibataires dans leur quête amoureuse

Parallèlement, certains sites de rencontre ont choisi d’accompagner leurs membres dans leur recherche amoureuse afin de leur offrir un maximum de chance de rencontrer des personnes qui  leur correspondent le mieux possible.

Réalisé en général par des psychologues formés à la relation amoureuse (conseillés conjugaux, thérapeutes, …), ces nouveaux services s’adressent généralement aux personnes de plus de 35 ans qui se retrouvent célibataires suite à un divorce ou à une séparation. Manque de repères amoureux, difficulté de concilier une vie affective personnelle et une vie familiale, dualité, doutes, … sont autant de points communs et habituels qui demandent des réponses adaptées et individualisées.

Mais cet accompagnement est une charge supplémentaire pour les sites de rencontre qui est difficilement conciliable avec un modèle économique complément gratuit.

Un marché s’adressant à deux profils de célibataires bien différents

Le marché de la rencontre s’adresse finalement à deux types de célibataires bien distincts qui utiliseront des sites de rencontre différents pour un objectif tout aussi différent.

Le premier et certainement le plus répandu, les célibataires en recherche d’amitiés ou de relations faciles. Cette population plutôt jeune (entre 18 et 35 ans) utilise les sites de rencontre comme une application lambda. Aucun service d’accompagnement n’est finalement nécessaire et les modèles gratuits ou mixtes gratuits/payants s’adaptent parfaitement à ces célibataires qui ont, en général, de  faibles revenus et ont la culture du ‘full gratuit’. Dans ce domaine, Tinder est devenu l’archétype de la réponse à la demande et fonctionne sur un modèle économique à deux niveaux : un premier accès complètement gratuit, et un deuxième payant qui s’adapte parfaitement aux plus petites bourses.

Le deuxième et certainement le plus sensible, les célibataires en recherche de relations durables. Cette population plus mûre (à partir de 35/40 ans) revendique une vraie qualité de service de la part des sites de rencontre et est prête à investir quelques dizaines d’euros par mois à la condition que l’investissement soit à la juste mesure du service rendu.  Dans ce domaine, le site de rencontre UnDeuxToi.com est devenu le fer de lance de la demande et fonctionne sur un modèle économique mixte tout en proposant un service d’accompagnement unique en son genre, réalisé par un coaching individualisé pour chacun de ses membres.

Pour conclure, un site de rencontre, qu’il soit gratuit ou payant, est avant tout un équilibre fragile fait de plusieurs composantes : la qualité du service qu’il doit assurer en réponse à la demande, le coût pour le fournir, et sa rentabilité.

Cet article fait le point sur les deux modèles de fonctionnement qui s’adressent, en fin de compte, à des populations de célibataires bien différentes.